Une coureuse de montagne suspendue pour neuf ans

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Droit

La coureuse de montagne suisse Stéphanie Perriard, déjà suspendue pour trois ans, a été suspendue pour six années supplémentaires pour falsification.

Dans le cadre d’une première procédure, la coureuse de montagne a admis la possession et l'utilisation de substances interdites dans le but d'améliorer ses performances sportives, ainsi que le trafic de sustanon. Lors de cette procédure, l'athlète avait décidé d'accepter un accord proposé par Swiss Sport Integrity selon l'article 10.8.1 du Statut concernant le dopage, qui prévoyait une suspension de trois ans (au lieu de quatre ans) et une amende de 120 francs comme sanction.

Suite à des informations importantes transmises à Swiss Sport Integrity par des tiers, le soupçon d'un possible non-respect de la suspension s'est confirmé. Dans le cadre de clarifications concernant une éventuelle violation de l'interdiction de participation qui lui a été imposée (suspension de trois ans), l'accusée a tenté d'influencer l'enquête en sa faveur de manière inadmissible en induisant en erreur et en faisant de fausses déclarations. Selon l'article 2.5 du Statut concernant le dopage (falsification de tout élément du contrôle du dopage de la part d’un athlète ou d’une autre personne), ces actes constituent à leur tour une violation des règles antidopage.

La coureuse de montagne suisse Stéphanie Perriard a à nouveau décidé d'accepter un accord proposé par Swiss Sport Integrity dans le cadre de l'article 10.8.1 du Statut concernant le dopage, qui prévoit une suspension de six ans (au lieu de sept ans) et une amende de 1’500 francs à titre de sanction. La suspension de neuf ans au total continue de s'appliquer à tous les sports et à toutes les fonctions sportives dans le monde entier.

Swiss Sport Integrity rappelle à tous les sportifs que les sanctions s'appliquent à toutes les activités sportives (p. ex. aussi en tant que coach) dans tous les sports et tous les pays soumis au Statut concernant le dopage ou au Code mondial antidopage. En signalant d'éventuelles violations, les sportifs propres peuvent apporter des pièces décisives au puzzle des enquêtes et protéger ainsi leur sport.